Hormones (aussi appelé neurotransmetteurs)
Les hormones relâchées dans une même journée sont beaucoup trop nombreuses pour être toutes nommées (en exemple, une trentaine d’hormones sont relâchées juste lors d’un repas). Je vais donc m’en tenir aux hormones de base les plus importantes.
Il est important de comprendre qu’il y a plusieurs parties à une relâche hormonale : pour garder ça simple, le cerveau envoie une demande de création d’hormone à la glande appropriée, soit que cette glande va produire les hormones, soit qu’elle va envoyer le message à une autre glande (il y a des glandes messagères et des glandes productrices). Après que les hormones ont été créées, elles doivent être transportées jusqu’aux récepteurs appropriés dans le corps. Comme vous pouvez le constater, il y a plusieurs endroits dans le chemin des signaux que ça peut boguer (si le signal n’est pas assez fort, si la glande a de la difficulté à fonctionner, si les récepteurs sont “fatigués”, etc.).
Prenons ici l’exemple des surrénales (des glandes au-dessus des reins, qui s’occupe entre autres de la production d’énergie). Il y a eu le débat à savoir si la fatigue surrénalienne existe (la fatigue surrénalienne serait le principe que, à force de produire beaucoup d’énergie, les glandes commenceraient à produire moins d’énergie à cause qu’ils sont fatigués). En tant que tel, c’est faux, puisque des glandes ne peuvent pas se fatiguer. Le réel problème est au niveau du transport hormonal dans le corps, mais surtout des récepteurs. Quand le corps relâche une hormone (exemple ici le cortisol), ladite hormone se fait transporter jusqu’à son récepteur; et ce sont ces récepteurs qui se fatiguent. En effet, si le corps relâche en abondance du cortisol (manque de sommeil, mauvaise alimentation, prise de drogue régulière telle que le café ou la cigarette, manque d’exercice physique et j’en passe), les récepteurs ont de moins en moins la capacité de bien assimiler et utiliser les hormones qui leur sont envoyées. En plus, les hormones restent en circulation dans le corps beaucoup plus longtemps qu’ils ne le sont censées, ce qui crée d’autres réactions négatives face à ce surplus d’hormones.
Aider le corps à gérer optimalement ses hormones est une grosse tâche qui demande des ajustements constants. Les hormones sont très réceptives à notre environnement, à ce que nous mangeons, à comment nous récupérons (dans la journée ou lorsqu’on dort), etc. Une hormone débalancée (exemple le cortisol) peut emmener à une panoplie de réactions négatives dans le corps ou dans le fonctionnement des autres hormones (trop de cortisol : moins de testostérone, plus de cholestérol, moins bon sommeil, moins d’hormones de croissance, etc.).